Des bricoleurs pas à la hauteur

Tous les indicateurs se dégradent irrésistiblement en France, la stratégie gouvernementale d’endiguement de la pandémie n’y fait pas obstacle, l’objectif d’une immunité collective n’est plus vraisemblable, et quand elle interviendra la vaccination attendue ne sera pas la panacée espérée. Il va falloir vivre avec le virus, annonce l’OMS, une phrase dont la portée n’est pas encore pleinement mesurée.

Le dos au mur et masqué, à défaut des yeux bandés

La rentrée ne se présente pas bien, pas besoin de craindre de jouer les Cassandre pour le pronostiquer. Le rebond européen de la pandémie s’accompagne d’inquiétudes prononcées à propos d’une timide relance de l’économie qui déjà s’essouffle. Les gouvernements avancent en marchant à reculons afin d’éviter « à tout prix » un reconfinement, mais même sans celui-ci l’activité économique va en ressentir les effets.

Une parenthèse qui ne se refermera pas de sitôt

La marée monte, descend et puis remonte. Pareil pour la pandémie ? L’OMS, chiffres à l’appui, alerte sur son accélération mondiale sans pouvoir rien y changer. Parmi les « émergents », le Brésil, le Mexique et l’Inde enregistrent le plus grand nombre de nouveaux décès. Aux États-Unis, les autorités sanitaires s’inquiètent devant la forte dynamique de la vague n’arrachant à Donald Trump qu’un « nous sommes en train de nous en sortir ». En Europe, à ce jour la région la plus touchée par le nombre des décès, une seconde vague est annoncée comme probable par les épidémiologistes. Partout domine … Lire la suite

Économie de guerre en temps de paix

La progression de la pandémie est selon l’OMS exponentielle malgré les mesures de confinement qui concernent maintenant la moitié de la population mondiale. Aux États-Unis, l’activité économique chute comme une pierre et dix millions d’américains se sont inscrits au chômage en deux semaines. Faut-il en rajouter pour souligner que nous vivons une économie de guerre en temps de paix ? D’où l’appel de plus en plus entendu au lancement du « plan Marshall » de l’après-guerre.